22 facteurs à analyser pour optimiser le référencement de son site

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Google a parcouru un long chemin depuis sa première présentation au public en 1998. Le moteur de recherche a bien évolué et aura fait grandir l’industrie du référencement. La bonne nouvelle, c’est que l’on peut considérer ce changement comme positif. Google sait sortir des mises à jour quand il faut pour proposer des contenus toujours plus qualitatifs, même si cela nous rend, à nous référenceur la vie un peu plus compliquée. Si la plupart des facteurs de base sont largement traités dans les blogs SEO, on ne parle pas souvent des nouveaux facteurs potentiels à analyser pour le référencement de son site. Ces derniers, s’ils sont négligés, peuvent porter préjudice à votre référencement web. C’est vrai que l’on est en droit de se poser la question suivante : quelle astuce referencement dois-je travailler en priorité ? C’est parti !

Pourquoi analyser le référencement de son site ?

Le SEO est un jeu qui consiste  à optimiser et à améliorer en permanence le référencement de son site. On retrouve dans de nombreux blogs les critères les plus évidents qui contribuent à la notoriété d’un site sur Google. Ce billet n’a pas pour objectif de remplacer un audit de référencement qui serait bien plus complet et personnalisé, mais de vous et de vous donner des astuces sur les potentiels facteurs auxquels on ne pense pas toujours, mais qui peuvent nuire à l’amélioration de votre positionnement web.

Les facteurs potentiels à analyser pour améliorer le référencement de son site

1. Vérifier la comptabilité en https://

En août 2014, Google a annoncé que l’utilisation de certificats SSL serait considérée comme un facteur de classement positif. À l’époque, Google à même déclaré que le changement aurait un impact quasi-insignifiant, ne touchant que moins de 1% des requêtes mondiales. Cela faisant, ils ont clairement indiqué la marche à suivre.

le HTTPS:// reste une priorité pour Google et il feront tout leur possible pour vous encourager à faire.

En août 2017, Google Chrome a commencé à marquer toutes les pages avec un formulaire comme «non sécurisé» dans le navigateur s’il n’utilisait pas HTTPS. Si vous ne voyez pas ça comme un avertissement, je ne sais pas comment vous le dire autrement.

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2. Optimiser son site pour le mobile

En avril 2015, Google a commencé à déployer une mise à jour adaptée aux mobiles, conçue pour identifier les pages difficiles à utiliser à partir d’appareils mobiles et les supprimer progressivement des résultats de recherche sur les appareils mobiles. Google a même déployé un index spécifique pour le mobile afin d’encourager les optimisations des éditeurs de sites web.

Plus de la moitié des requêtes sont désormais tapées sur mobile

En janvier 2017, Google a commencé à appliquer une pénalité aux sites utilisant des fenêtres intempestives et des pages interstitielles qui interfèrent avec l’expérience de l’utilisateur mobile. Vous connaissez la suite…

3. Indexation Mobile-First

Comme je vous le disais, Google a même introduit un index réservé aux sites pour le mobile, ce qui signifie que pour une grande partie des sites, Google indexe la version mobile d’une page plutôt que la version de bureau et l’utilise pour tous les résultats de recherche (potentiellement sur les appareils mobiles ET de bureau).

4. Attention aux filtres de sécurité

Google filtre certains types de contenu (ex : pour adultes) par défaut. Certaines pages ne s’affichent alors pas dans les résultats de la recherche, si les propos sont trop violents ou contiennent quelques scènes qui ne sont pas conformes aux critères de recherches, sauf si la recherche sécurisée est désactivée. La recherche sécurisée existe principalement pour bloquer les résultats pornographiques, mais gardez à l’esprit qu’un langage explicite peut entraîner le blocage de vos pages de certains résultats de recherche. En bon puritain, Google vous protège alors du mauvais langage… Oui, je sais, c’est pas beau la langue de bois.

5. Age du domaine

L’ancien Googler Matt Cutts (désormais reconverti au ministère de la défense américaine) a déjà confirmé que l’âge du domaine est un facteur qui a son importance, mais qu’à partir d’une certaine période relativement courte, le moteur ne le prend plus en compte. Google a donc tendance à être plus méfiant sur les domaines jeunes, car ils pourraient être des sites des sites de spams potentiels ou des arnaques…

6. Durée d’enregistrement du domaine

Google archive la date d’enregistrement du nom de domaine et utilise ce critère pour son classement. Les domaines qui ont été enregistrés depuis longtemps peuvent être considérés comme des entreprises plus sérieuses. Ceux enregistrés depuis peu sont plus susceptibles d’être considérés comme du spam où conçus pour devenir des réseaux de liens.

7. Le Who-Is du site est-il public ?

Ce même Matt Cutts a souligné que  » si les données du who-is pour un site sont gardées privées, cela peut être un signe qu’il fonctionne dans le cadre d’un schéma de liens ou qu’il n’est pas fiable. » Bien qu’il soit peu probable qu’une personne privée soit punie, il est possible qu’un whois privé limite votre capacité de classement, surtout si cette caractéristique est mélangée à d’autres caractéristiques qui pourraient sembler néfastes pour les moteurs de recherche comme des liens toxiques ou un maillage inter-sites trop flagrant.

Si tous vos liens proviennent de sites avec des who-is cachés, cela peut être potentiellement considéré comme suspect. À partir de cette hypothèse, il est aussi raisonnable de penser que si le propriétaire actuel d’un site a déjà été pénalisé par Google, il est probable que les nouveaux sites présentant les mêmes données seront confrontées à des difficultés de classement.

8. Profondeur de contenu

Le nombre de mots n’est pas considéré comme un facteur de classement à part entière, mais la longueur de votre contenu est en corrélation avec les classements dans les résultats de recherche. Matt Cutts a confirmé de nombreuses fois que le fait de donner plus d’informations aux moteurs de recherche peut aider à la la bonne indexation d’une page.

De nombreux résultats montrent aussi que les articles longs et détaillés ont une très forte tendance à être mieux positionnés dans le top des recherche. S’il est clair que le nombre de mots ne peut pas être un facteur de classement, la nature exhaustive du contenu semble être un facteur pris en compte par Google, directement ou indirectement.

9. Le titre reste un élément majeur

Optimiser les balises de titre est une astuce référencement qui fonctionne toujours. Celles-ci ont été spécifiquement développées pour fournir une hiérarchie d’informations. Il y a donc des raisons de croire que Google les interprète en tant que telles.

Les expériences de référencement suggèrent que l’utilisation de l’étiquette H1 donne effectivement un léger coup de pouce au classement, mais il est important de garder à l’esprit que sa signification pratique est limitée. Personnellement, je pense qu’il est bon d’utiliser tous les outils à notre disposition et de ne pas faire de doublons entre les balises title et les balises H1.

10. Travailler toujours vos metas Description

Bien que n’étant pas techniquement un facteur de classement, les méta-descriptions sont importantes en raison de leur capacité à convaincre les utilisateurs de cliquer et de visiter la page. Une bonne meta description va inciter au clic et amener des visiteurs sur votre site.

Un site bien positionné, mais sans métas description convaincante risque de ne rester que peu de temps en tête des résultats. Si Google réalise que le site est moins cliqué, car moins convaincant qu’un autre résultat, il aura tendance à le déclasser. La longueur de coupure de Google pour les « méta-description » est variable, mais la longueur de coupure la plus commune semble être d’environ 300-325 caractères.

11. Distribution interne du PageRank

La base du moteur de recherche Google était le PageRank, une estimation de la probabilité qu’un internaute aléatoire se heurte à une page Web si tout ce qu’il faisait était de cliquer sur des liens au hasard. La configuration de l’architecture de liens interne appelé aussi « maillage interne » de votre site peut permettre de maximiser les chances qu’un utilisateur puisse trouver une page donnée est toujours très importante.

12. Obtenir des liens de confiance et d’autorité. 

Tout le monde prend ce facteur pour acquis et ce n’est pas pour rien. En effet, cela vaut la peine de nous rappeler sa signification dans le cadre du PageRank précédemment cité.

J’en parle à de nombreuses reprises sur ce blog, les backlinks provenant de pages contenant également beaucoup de liens entrants, qui à leur tour contenaient de nombreux liens entrants, etc., ont eu un impact plus important sur les classements. Si Google a clairement réévalué la manière dont les liens sont mis en valeur, notamment via un filtre de qualité du contenu, le principe de base du lien entrant est la force motrice à retenir. Obtenir des liens à forte crédibilité est donc un moyen très efficace d’atteindre ses objectifs.  Vous pouvez par exemple vérifier le classement et l’indexation de vos pages contenant les backlinks afin d’évaluer leurs pertinences. 

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13. Lien Ancre Texte

Google prend en compte le texte d’ancrage d’un backlink dans les classements et utilise ces informations pour déterminer si un résultat de recherche est pertinent pour une requête.

Cependant, en réponse aux abus, Google a clairement indiqué que la manipulation du texte d’ancrage peut entraîner une pénalité. Des algorithmes tels que Pingouin ont été conçus pour lutter contre ce type de manipulation.

Les efforts visant à insérer des mots-clés dans le texte d’ancrage sont généralement mal perçus et considérés comme dangereux dans le référencement actuel. Le but devrait donc toujours être d’inclure un texte d’ancrage utile, informatif et pertinent pour l’utilisateur.

14. Stabilité des backlinks

Un brevet de Google suggère que Google exerce peut-être plus d’influence sur les liens qui ont résisté à l’épreuve du temps, car les liens tels que les liens sponsorisés, les commentaires de spam, les autres liens non éditoriaux et les manipulations similaires aboutissent souvent à des liens court-termistes.

Google aime la stabilité pour évaluer un site et il privilégie les liens qui durent dans le temps

15. Contexte des liens entrants

Le contenu et la sémantique entourant un lien est quelque chose que Google utilise activement depuis au moins 2004. Les méthodes dans lesquelles ces informations sont utilisées sont devenues beaucoup plus sophistiquées depuis la publication du brevet à l’époque. Google utilise désormais des algorithmes d’apprentissage automatiques pour analyser ses pages et demandes à une armée de « quality raters » d’évaluer des pages. Le contexte du lien doit être naturel et la page correctement rédigée pour que l’impact soit réel.

16. Identifier les experts de votre marché pour obtenir la confiance de Google 

Google a acquis l’algorithme de Hilltop en 2003, une méthode permettant d’identifier la pertinence d’une page pour un mot-clé donné, selon qu’il contenait des backlinks provenant d’une page «expert». Ce brevet a bouleversé le référencement moderne et la méthode de classement des pages du moteur de recherche. Même si celui-ci a probablement été modifié de nombreuses fois depuis son introduction, l’idée de base reste la même : les liens des pages sur un sujet associé indiquent que votre page est également pertinente pour ce sujet, même s’ils ne ciblent pas nécessairement des mots clés identiques.

Savoir identifier les experts de son domaine est donc devenu capital pour réussir ses stratégies de netlinking.

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17. Image Alts

La balise alt d’image, selon un autre brevet de Google, pourrait potentiellement être traitée comme un texte d’ancrage si l’image est liée à une autre URL. En d’autres termes, si quelqu’un fait référence à votre image avec HTML, les balises alt d’image qu’elles utilisent peuvent se comporter comme du texte d’ancrage. Toujours bon à savoir.

18. Liens sortants

Matt Cutts a déclaré lors d’une de ses e-conférences le message suivant (traduit) : « Google fait moins confiance aux sites lorsqu’ils sont reliés à des sites de spam, des parties de notre système encouragent les liens vers de bons sites. » Le message est clair non ? La création de liens accorde un signe de confiance si les sites auxquels vous accédez sont fiables, et cela semble être le cas depuis longtemps.

19. Ajoutez du contenu frais à votre site

Plus votre contenu est frais, meilleur sera votre classement. Cela est déterminant pour les sites d’actualités, mais aussi pour les sites de niches. Ne laissez pas vs sites à l’abandon pendant plusieurs mois. Pensez à rafraîchir votre site régulièrement en y ajoutant du contenu « frais ».

20. Ancienneté de la page

Une page peut être plus fiable lorsqu’elle est en ligne depuis plus longtemps. Bien entendu, cela va dépendre du contexte de la page. Un site d’archive par exemple aura plus de crédibilité aux yeux du moteur s’ils existent depuis plusieurs années.

21. Mot-clé dans le titre

Insérer un mot-clé dans la balise de titre a une influence sur les classements. John Mueller, le nouveau porte parole de Google l’a confirmé à de nombreuses reprises : le titre est un facteur de classement, bien qu’il minimise l’idée que c’est la partie la plus importante d’une page.

22. Mot-clé dans l’URL

Un brevet de Google indique la possibilité d’utiliser l’URL d’une page pour déterminer, en partie, la nature de la page. Pensez utilisateur : une URL trop longue peut-être nuisible à la navigation sur votre site.

Sources :

https://www.searchenginejournal.com/23-potential-ranking-factors-you-may-not-be-considering/264697/
https://www.searchenginejournal.com/https-migration-guide/195103/
https://www.searchenginejournal.com/mobilegeddon-is-here-googles-mobile-friendly-algorithm-is-live/130989/
https://www.searchenginejournal.com/google-officially-announces-rollout-mobile-first-indexing/245899/
https://www.searchenginejournal.com/hilltop-algorithm/253893/

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