Comment optimiser le maillage interne d’un site ?

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Si la structure de maillage interne de votre site ressemble à un bol de spaghetti et que l’utilisateur a besoin de faire dix clics pour rejoindre votre dernier article de blog, c’est qu’il y a un problème… En effet, effet, une mauvaise connection entre les pages d’un site n’a pas seulement un impact négatif sur l’expérience des utilisateurs, cela entrave aussi la le classement sur Google.

Heureusement, les liens internes sont contrôlables à 100% par le webmaster. Et dans la plupart des cas, vous n’avez pas besoin de grosses compétences techniques pour améliorer les choses. Suivez ce guide pratique dédié au maillage interne pour le SEO et apprenez à mettre en œuvre 6 stratégies pour créer une bonne structure qui marche.

Pourquoi faut-il soigner son maillage interne ?

C’est quoi le maillage interne d’un site ?

On appelle liens internes des liens HTML qui renvoient l’utilisateur (et les robots) vers une autre page web d’un même domaine. Autrement dit, un lien interne permet de se déplacer sur le site de page en page.

Exemple de lien interne : un lien placé sur la homepage d’un site (ex : www.faire-connaitre.net) qui indiquera une autre page du site (ex : faire-connaitre.net/audit-de-referencement). Si ce lien redirige vers un autre domaine, alors on appelle cela un lien externe ou backlinks

Différence entre liens absolus et relatifs

Les liens internes peuvent être absolus ou relatifs. Un lien absolu spécifie une URL complète, y compris le protocole et le domaine (le http:// + www. + ndd/). Un lien relatif ne spécifie pas explicitement le protocole ou le domaine, ce qui obligera le navigateur (et les robots du moteur de recherche) à supposer qu’il se réfère au même domaine. En HTML, ces deux types de liens ressemblent à ceci:

Lien absolu: <a href= »https://www.faire-connaitre.net/audit-de-referencement »> audit référencement </a>

Lien relatif: <a href= »/audit-de-referencement »> audit référencement </a>

Les liens internes « indispensables »

Ceux sont placés dans les menus et les éléments de navigation, comme l’en-tête, le pied de page, les nuages ​​d’étiquettes et les panneaux de rôles, se composent principalement de liens internes, ils participent à la navigation et au design du site. De tels liens contribuent à former la structure hiérarchique d’un site web. En règle générale, les liens de navigation démarrent de la page d’accueil vers les pages de la catégorie, puis vers les pages d’atterrissage (articles de blogs).

Dans l’article d’aujourd’hui, nous focaliserons notre attention sur les liens internes non liés à la navigation. C’est à dire les liens dan les articles ou ajouter à la main, car ils vont permettre les choses suivantes :

  • Fournir des informations utiles supplémentaires liées au contenu d’une page
  • Améliorer les classements pour certains mots clés en poussant certaines pages
  • Aidez les moteurs de recherche à explorer le site Web plus rapidement.

À l’instar de nombreux facteurs SEO, le lien interne a un double effet sur votre site.

  • Ils influencent l’engagement des utilisateurs sur votre site : le temps passé, les pages vues par session et le taux de conversion, le taux de rebond.
  • Ils peuvent stimuler vos positions dans les SERP et faire connaitre votre site sur les moteurs de recherches.

Comment optimiser son maillage interne pour le référencement ?

1. Réduire le nombre de clic !

En règle générale, chaque page doit être atteinte en 2-3 clics depuis la page d’accueil. De nos jours, les utilisateurs sont très exigeants en ce qui concerne la vitesse des sites Web, y compris le temps de chargement de la page et le temps requis pour mener à bien certaines actions. Ils s’attendent à compléter leurs objectifs rapidement.

Pourquoi devrions-nous nous efforcer de traverser des dizaines de liens inutiles s’il y a plein de sites Web similaires qui leur permettent de réaliser le même objectif plus rapidement ? C’est ennuyeux et frustrant d’exécuter des actions redondantes. Ainsi, il est primordial de réduire le nombre de clics dans votre navigation. Sur les sites Web compliqués, ce but peut être réalisé en utilisant des outils de navigation, des nuages ​​d’étiquettes et une recherche interne.

2. S’assurer que toutes les pages importantes du site sont liées entres elles

Rien n’a vraiment changé depuis 10 ans, les moteurs de recherche reposent toujours sur les mêmes ficelles pour détecter de nouvelles pages et explorer le web. Par exemple, les sitemaps et les liens internes (ou externes) sont un un excellent moyen de propulser une page.

De le même manière, il faudra éviter d’avoir des pages pages isolées ou « orphelines » sur votre site, car elles auront beaucoup plus de mal à être trouvées par les moteurs de recherche si celles-ci ne sont pas reliées ou indiquées dans un plan de site (cela est surtout vrai pour les gros sites).

Attention : Les pages d’atterrissage créées pour les campagnes pay-per-click (adwords ou publicité) sont une exception. Ils agissent souvent comme des sites de sites indépendants qui ne sont pas liés au contenu du site principal et sont généralement bloqués par l’indexation et n’ont rien à voir avec nos opérations de maillage interne.

3. Gardez le nombre de liens par page raisonnable.

Retenez cette maxime : « Plus il y a de liens sur une page, plus le jus de lien par page sera divisé » . En effet, trop de liens internes peuvent nuire à votre référencement. Un nombre excessif de liens peut envoyer un signal de spam pour les moteurs de recherche et dans le même temps nuire à l’expérience de l’utilisateur.

4. Utilisez des mots-clés dans le texte d’ancrage.

L’utilisation de mots-clés dans le texte d’ancrage des liens est une bonne astuce, facile à appliquer pour améliorer votre référencement. Souvenez-vous que les liens internes agissent comme des mini-backlinks utilisés dans les campagnes netlinking. Leur utilisation est donc un moyen simple et gratuit d’accroître la pertinence sémantique d’une page.

Il convient de noter que, dans le monde post-Penguin, la plupart des référenceurs ne préconisent pas l’utilisation de mots-clés de correspondance exacte dans le texte d’ancrage des liens internes. Vous entendrez souvent les conseils suivants autour d’une discussion SEO : « utilisez des ancres naturelles ou vous serez pénalisé ».

Personnellement, je n’ai jamais vu un site web pénalisé à cause de ses liens internes . Si vous voulez mon avis, je pense que les liens internes doivent surtout être descriptif et à tendance longue traîne.

5. Ne pas oublier les attributs « ALT images ».

L’attribut alt des liens d’image agit comme un texte d’ancrage pour les liens de texte. C’est donc une autre occasion d’envoyer un signal de classement aux moteurs de recherche.

6. Faites attention aux doublons de liens vers la même URL.

S’il existe plusieurs liens sur la même page qui indiquent la même URL, les moteurs de recherche donnera la priorité au premier texte d’ancrage. Gardez cela à l’esprit et utilisez les mots-clés appropriés dans l’ancrage du premier lien: les ancres suivantes ne seront pas si importantes.

7. N’utilisez pas ‘nofollow’ pour les liens internes

L’attribut nofollow indique (en théorie…) aux moteurs de recherche que le lien n’est pas un « vote » pour la page cible et qu’il ne doit pas transmettre de « jus de lien ». En effet, il y a encore quelques années, les moteurs de recherche ne divisaient le jus de lien que parmi les liens dofollow sur une page. (ndlr : le jus de lien, c’est l’autorité qu’un lien peut transmettre à une autre page html)

Dans la pratique, cela signifiait que vous pouviez ajouter un attribut de nofollow à des pages sans importance (ex : la page des mentions légales), de sorte que, seules les pages importantes obtiennent du jus de lien.  Dans la réalité, les moteurs de recherche ont changé leur approche et divisent désormais le jus de liens parmi tous les liens provenant d’une page, y compris les liens nofollow.

Ainsi, la «sculpture du PageRank», devient bien plus difficile car les liens internes « nofollow » deviennent un gaspillage de ressources pour le webmaster. Il est donc préférable d’enlever un lien (quand cela est raisonnable) plutôt que de le faire ne pas suivre via la balise « nofollow », car je pense qu’elle n’est pas très utile (voir contre productive…)

8. Placez des liens dans le contenu principal des pages.

Les liens placés dans le contenu d’une page ont une valeur SEO supérieure à celle de l’en-tête, du pied de page ou de la barre latérale (sidebar). En effet, les liens dans le contenu principal ajoutent de nouvelles informations e pour l’utilisateur et de la valeur au texte. Il convient de penser aux mots qui entourent le lien (interne ou externe) afin de bien le contextualiser. (cad ne pas parler d’un devis immobilier en plein milieu d’une recette de cuisine..)

9. Ouvrez les liens sans navigation dans un nouvel onglet.

Imaginez que vous lisez un article qui contient de nombreux liens (externes ou internes). Vous cliquez sur ce lien, puis un autres, puis un autre… Après quelques minutes, vous devriez vous retrouvez bien loin de l’article original (généralement, vous finissez sur YouTube en regardant la compil des fails de 2017… au lieu de lire l’article initial. (on l’a tous fait…)

Pour éviter cela, vous pouvez forcer vos liens à s’ouvrir dans un nouvel onglet pour inciter l’utilisateur à revenir au contenu original. Il suffit pour cela d’ajouter une balise dan vos liens internes.

<a href= »http://monsite.com » target= »_blank »> Mon ancre <a>

Conclusion : Voila, c’est la fin de ce long article dédié au maillage interne. Comme vous le voyez, il ne s’agit pas d’une science difficile, mais cela vous demandera une bonne méthode et beaucoup d’organisation pour parvenir à vos fins. SI vous avez des commentaires, n’hésitez pas.

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